« On estime qu’en occident près de 50% des patients atteints d’une maladie chronique ne suivent pas le traitement au risque d’avoir des complications ou même de mourir »
Pourquoi n’arrive-t-on pas à faire ce qui est bon pour nous alors même que nous avons les moyens de le faire ?
Manger sainement, faire du sport, investir dans sa carrière, faire des économies etc.
Il y a 5 facteurs qui peuvent nous éclairer :
1.Notre perception de la gravité de la situation
2.Notre perception des bénéfices réels
3.Notre efficacité personnelle
4.Notre capacité à dépasser les obstacles
5.Savoir quoi faire et comment le faire
1- Notre perception de la gravité de la situation
Notre perception est liée à notre niveau de savoir et connaissance concernant la situation (maladie, obésité, dépression, gestion patrimoniale etc.). Souvent ce niveau de connaissance est bas ; alors on a recours à notre ressenti et à nos croyances et autres pensées magiques.
Exemple : j’ai mal à la gorge j’arrête de fumer pour reprendre dès que je n’ai plus mal, de la même manière que je ne finis pas le traitement antibiotique car je me sens mieux. Je continu à me gaver parce que par le passé j’ai fait un régime et donc je sais que je peux arrêter quand il le faudra vraiment et ce n’est pas maintenant. De toute façon ce n’est pas si grave, ce n’est pas la fin du monde.
Solution : Principe de réalisme (prendre le temps de m’informer et de comprendre) et faire le lien entre mon comportement et la situation dans laquelle je me trouve.
2- Notre perception des bénéfices réels
Dans le cas d’un régime je sais ce que je perds (toutes les bonnes choses que je ne peux plus manger) mais suis-je conscient de ce que je gagne ? Parfois le bénéfice est abstrait comme gagner x années de vie supplémentaire. Ne pas dépenser (se priver de plaisir) maintenant pour mettre de l’argent de côté au cas où (prévoyance).
Solution : Matérialiser et comprendre le bénéfice. Choisir un bénéfice qui a de la valeur pour moi. L’objet de mon désir doit être plus fort/important que les sacrifices consentis.
3- Efficacité personnelle
Suis-je capable de suivre un régime et puis de continuer toute ma vie à faire attention ?
Suis-je capable de gérer mon argent, de faire de bon placement, de suivre l’actualité boursière et de prendre les bonnes décisions ?
Suis-je capable d’aller à la salle 2 fois par semaine toute l’année, qu’il vente ou qu’il pleuve ?
Suis-je capable d’endurer l’inconfort lié au traitement ?
Si la réponse est non, généralement on n’y va pas.
Solution : Ici contrairement au point 1 c’est l’optimisme et l’espérance qui prévalent. Croire en mes capacités (parfois insoupçonnées en temps de crise) à traverser cette phase difficile vers un avenir meilleur.
4- Capacité à dépasser les obstacles
Ne pas manger malgré la faim.
Continuer à s’exercer malgré la souffrance.
Traverser le mal vers la guérison.
Economiser (ne pas succomber aux tentations) pour atteindre la sécurité financière.
Solution : M’entourer de personne ressource et gérer mes manques.
5- Savoir quoi faire
Le secret c’est mettre en place une organisation qui nous aide à nous autogérer pour réussir l’objectif (nous faire du bien).
Quand je veux faire un régime je vais créer un environnement aidant c.à.d. rendre difficile les anciennes habitudes alimentaires et rendre facile les nouvelles habitudes. Commencer par vider le frigo et le stock de nourriture disponible à la maison et le remplacer par une nourriture saine.
J’informe mon entourage et je sollicite leur aide. Je remplace les vieilles habitudes par des nouvelles ; exemple : si j’avais l’habitude de manger des chips en regardent la télé, je mange une pomme (oui je sais ce n’est pas fun mais c’est moins pénible que combattre l’envie de grignoter).
« On estime qu’en occident près de 50% des patients atteints d’une maladie chronique ne suivent pas le traitement au risque d’avoir des complications ou même de mourir »
Pourquoi n’arrive-t-on pas à faire ce qui est bon pour nous alors même que nous avons les moyens de le faire ?
Manger sainement, faire du sport, investir dans sa carrière, faire des économies etc.
Il y a 5 facteurs qui peuvent nous éclairer :
1.Notre perception de la gravité de la situation
2.Notre perception des bénéfices réels
3.Notre efficacité personnelle
4.Notre capacité à dépasser les obstacles
5.Savoir quoi faire et comment le faire
1- Notre perception de la gravité de la situation
Notre perception est liée à notre niveau de savoir et connaissance concernant la situation (maladie, obésité, dépression, gestion patrimoniale etc.). Souvent ce niveau de connaissance est bas ; alors on a recours à notre ressenti et à nos croyances et autres pensées magiques.
Exemple : j’ai mal à la gorge j’arrête de fumer pour reprendre dès que je n’ai plus mal, de la même manière que je ne finis pas le traitement antibiotique car je me sens mieux. Je continu à me gaver parce que par le passé j’ai fait un régime et donc je sais que je peux arrêter quand il le faudra vraiment et ce n’est pas maintenant. De toute façon ce n’est pas si grave, ce n’est pas la fin du monde.
Solution : Principe de réalisme (prendre le temps de m’informer et de comprendre) et faire le lien entre mon comportement et la situation dans laquelle je me trouve.
2- Notre perception des bénéfices réels
Dans le cas d’un régime je sais ce que je perds (toutes les bonnes choses que je ne peux plus manger) mais suis-je conscient de ce que je gagne ? Parfois le bénéfice est abstrait comme gagner x années de vie supplémentaire. Ne pas dépenser (se priver de plaisir) maintenant pour mettre de l’argent de côté au cas où (prévoyance).
Solution : Matérialiser et comprendre le bénéfice. Choisir un bénéfice qui a de la valeur pour moi. L’objet de mon désir doit être plus fort/important que les sacrifices consentis.
3- Efficacité personnelle
Suis-je capable de suivre un régime et puis de continuer toute ma vie à faire attention ?
Suis-je capable de gérer mon argent, de faire de bon placement, de suivre l’actualité boursière et de prendre les bonnes décisions ?
Suis-je capable d’aller à la salle 2 fois par semaine toute l’année, qu’il vente ou qu’il pleuve ?
Suis-je capable d’endurer l’inconfort lié au traitement ?
Si la réponse est non, généralement on n’y va pas.
Solution : Ici contrairement au point 1 c’est l’optimisme et l’espérance qui prévalent. Croire en mes capacités (parfois insoupçonnées en temps de crise) à traverser cette phase difficile vers un avenir meilleur.
4- Capacité à dépasser les obstacles
Ne pas manger malgré la faim.
Continuer à s’exercer malgré la souffrance.
Traverser le mal vers la guérison.
Economiser (ne pas succomber aux tentations) pour atteindre la sécurité financière.
Solution : M’entourer de personne ressource et gérer mes manques.
5- Savoir quoi faire
Le secret c’est mettre en place une organisation qui nous aide à nous autogérer pour réussir l’objectif (nous faire du bien).
Quand je veux faire un régime je vais créer un environnement aidant c.à.d. rendre difficile les anciennes habitudes alimentaires et rendre facile les nouvelles habitudes. Commencer par vider le frigo et le stock de nourriture disponible à la maison et le remplacer par une nourriture saine.
J’informe mon entourage et je sollicite leur aide. Je remplace les vieilles habitudes par des nouvelles ; exemple : si j’avais l’habitude de manger des chips en regardent la télé, je mange une pomme (oui je sais ce n’est pas fun mais c’est moins pénible que combattre l’envie de grignoter).